Apolitique et laïque, cette organisation à but non lucratif fédère un réseau de plus de 7600 membres au sein d’un espace de dialogue interculturel, ouvert à tous. À mi-chemin entre exigence universitaire et approche ludique, l’Arabothèque entend démocratiser l’accès à la langue et la culture arabes, dans la diversité de leurs formes d’expression.
Guidée par une démarche collaborative, l’Arabothèque propose un catalogue inédit d’activités, de rencontres et de ressources numériques. Au croisement de multiples champs de savoirs, elle s’adresse au grand public comme aux initiés.
Structure incontournable du paysage culturel français, l’Arabothèque organise, accueille et valorise les initiatives de promotion de la langue et la culture arabes, avec la volonté constante de préserver le patrimoine et cultiver la modernité. Elle a pour ambition de créer des ponts entre les idées, les personnes et les sociétés afin de bâtir la paix (al-salām) dans l’esprit des hommes.
Une équipe qualifiée, une équipe passionnée
4e langue la plus parlée au monde
Langue maternelle de 400 millions de locuteurs, langue d’une culture de portée universelle, langue de communication omniprésente dans les médias, outil d’échanges internationaux, langue de culte d’un milliard et demi de musulmans, l’arabe constitue un atout certain pour le public francophone.
Quatrième langue la plus parlée au monde, elle offre des opportunités de voyage, d’études et d’emploi particulièrement attrayantes. En France, l’arabe séduit de nombreux apprenants désireux de découvrir ses multiples facettes, de connaître son histoire et d’être partie prenante de sa vitalité.
Franchir le pas de l’expression orale
C’est dans ce contexte qu’est née l’Arabothèque, initialement baptisée « Les passionnés de la langue arabe / عشاق اللغة العربية ». En octobre 2014, Myriam et Nacima, étudiantes en licence d’arabe à l’université Paris‑Sorbonne, font le constat que malgré leurs connaissances théoriques solides, certains camarades n’osent pas franchir le pas de l’expression orale. En cause : la peur de l’erreur et le manque de pratique.
Aussitôt dit, aussitôt fait, elles fondent l’association et élaborent une programmation en réponse à ces problématiques. La première pierre est posée. Elle sera suivie de discussions captivantes, de projets palpitants et de rencontres percutantes. L’édifice prend forme, les missions se précisent, l’équipe s’agrandit.